L’hétérogénéité est le propre de la peinture, et cela à toutes les échelles. D’abord parce qu’une œuvre peinte est formée de la superposition d’éléments très divers :

  • un support (bois, toile, métal, papier, cuir, ardoise, plâtre, ivoire, pierre…),
  • une imprégnation (colle naturelle ou synthétique),
  • une préparation, une impression teintée, des couches picturales, des glacis,
  • un ou plusieurs vernis et des crasses (poussières grasses fumées etc) .

Si l’on regarde un tableau de face, il ne nous apparaît comme tableau que parce qu’il est hétérogène avec des parties claires, d’autres foncées, des opaques et des transparentes, des rouges, des jaunes, des bleus…

Chacune de ces parties est elle-même hétérogène parce qu’elle est un mélange de poudre et de «liant». Mais il y a encore la composition de la poudre (Pigment) ou celle du «liant» .